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Yveline LAGELEE
25 juin 2025
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                          Newsletter juillet/août

Editorial de Yveline

Les beaux jours sont revenus, et les voiliers sont plus nombreux en mer, même si la météo reste capricieuse et qu’elle nous oblige à utiliser les moteurs des voiliers bien plus que nous n’aimerions le faire, ou renoncer parfois à une sortie en cas de pétole*.

*absence totale de vent

Aux mois de juillet et d’août Carry Voile va faire une pause estivale, mais n’oubliez pas, que dès septembre, la sortie découverte, gratuite, vous permettra d’y goûter, et plus si … :)

Mais venons-en au fait marquant de ce mois-ci : la venue pour Carry Voile, le vendredi 13 juin à 18h, Espace Roger Grange, de Marie Monin Bravo, directrice du Parc marin de la Côte bleue. Elle nous a présenté les résultats positifs de leurs actions, de nouvelles préconisations et quelques projets de cette 4ème association, labellisée, de Préservation du littoral en France. Juste avant cette visite, Marie Bravo Monin était également présente à la Conférence des Nations unies sur l’Océan 2025, l'UNOC3 à Nice, du 9 au 13 juin et vous avez peut-être pu rencontrer d’autres membres du Parc marin, le samedi 24 mai, lors du Forum sécurité organisé sur le port par la ville de Carry-le-Rouet.

Le Parc marin de la Côte bleue ? Sa création remonte à une quarantaine d’années déjà ! Les premières études préparatoires, dès 1978, concernaient la Posidonie. (Cf. Newsletter de mai)

Création en 1983 de l'association Parc Régional Marin de la Côte Bleue en partenariat avec les communes littorales de Sausset-les-Pins, Carry-le-Rouet, Ensuès-la-Redonne et le Rove, sur proposition du Conseil Régional PACA, avec la participation du Conseil Général 13.

En partenariat avec les métiers de la Pêche et du Tourisme, de toutes les associations concernées par le Littoral, le Parc marin s’est alors fixé un certain nombre d’objectifs :

Renforcer la connaissance du patrimoine naturel marin et littoral en gérant, protégeant et valorisant les milieux naturels marins et littoraux. Valoriser la ressource en assurant les conditions d’une pêche côtière raisonnée et durable. Mais aussi : favoriser une gestion raisonnée des usages récréatifs liés à la mer et au littoral en facilitant le relais des politiques locales pour les procédures et projets concernant le milieu marin et la frange littorale. Et pour cela : répondre à la demande d’information, de sensibilisation et d’éducation à l’environnement marin. C'est dans ce cadre que Marie Monin Bravo est venue assurer une formation Carry Voile, le 13 juin.

Le territoire concerné par la mise en œuvre de ces objectifs est l’ensemble du littoral de la Côte Bleue : entre l’anse des Laurons, à l’Ouest et la pointe de Corbières à l’Est, et le milieu marin adjacent jusqu’à 6 milles au large, donc devant les communes de Martigues, Sausset-les-Pins, Carry-le-Rouet, Ensuès-la-Redonne, et le Rove.

Un bilan très positif :

Depuis leur mise en place, les réserves de Carry-le-Rouet et de Cap-Couronne disposent d’un suivi régulier, qui a permis de mettre en évidence un “effet réserve” important. L’effet réserve, c’est l’ensemble des incidences positives ou négatives engendrées par la protection d’un espace. Les incidences peuvent donc concerner l’écologie (modification de l’écosystème), l’économie (pêche, tourisme…) et, bien sûr, la société : entente et gouvernance commune, réduction des conflits d’usage, etc.

Les suivis : menés depuis 1990, ils ont permis de démontrer une augmentation significative de l’abondance : une augmentation d’individus appartenant à toutes les espèces et une présence, significative également, de gros prédateurs à l’intérieur de la réserve qui sert donc de « refuge » à tous et permet :

• une augmentation de la diversité biologique

• une augmentation de la taille moyenne des individus

• un meilleur rendement de la reproduction

• une exportation accrue de biomasse vers les zones non protégées, nommé “Effet Spillover” : un repeuplement des stocks en dehors des limites de la réserve.

Le mouillage des bateaux étant interdit dans ces réserves, cela permet également de réduire l’impact des ancres de bateaux sur tous les substrats des fonds marins.

En effet, certaines zones sont formellement interdites aux mouillages. Pour celles qui sont permises, comme nous l’avons indiqué dans la Newsletter de mai, vous pouvez utiliser l’appli Nav&Co en préparation de votre sortie, ou sur place avec l’apli Donia, en la téléchargeant sur votre téléphone, pour connaître les caractéristiques du fond. Mais il suffit souvent de bien observer ce fond, quand l’eau est suffisamment claire.

Pourtant, même si le mouillage est possible et que la zone est sableuse, Marie Monin Bravo préconise d'employer un ORIN : il s’agit d’une petite bouée, fixée à l’ancre. Elle permet de remonter cette ancre à l’aplomb du bateau, sans râcler le fond.

Ce shéma figure dans le dépliant, que je vous conseille vivement de lire, car il contient des idées faciles à appliquer et dont je me suis aussi inspirée : "Mes écogestes pour vivre et respecter la mer au quotidien" fourni par le Parc marin. Marie Monin Bravo nous a permis de le reproduire ici.

Tout au long de l’année, le Parc Marin de la Côte Bleue s’occupe donc de la surveillance de son territoire et des deux réserves. Cette surveillance est réalisée à terre et en mer par les agents assermentés du Parc Marin avec un renfort saisonnier, entre avril et septembre, de trois agents. En collaboration étroite avec les services de l’Etat, Ce travail de surveillance permet de rappeler la réglementation en vigueur à certains usagers et surtout, d’empêcher les actes volontaires de nuisance ou de braconnage.

En effet, la surveillance est un élément clé pour la bonne gestion du Parc Marin et des réserves. Elle permet de contrôler le respect de la réglementation en vigueur dans toutes les réserves : interdiction de mouiller, de plonger en scaphandre autonome et de pêcher. C’est grâce à cette surveillance poussée que les réserves peuvent jouer pleinement leur rôle de sanctuaire de la biodiversité et être un refuge pour de nombreuses espèces.

Rappel des écogestes pour tous les voileux (réguliers ou occasionnels) :

- Entretenir et réviser son moteur régulièrement afin qu’il consomme et pollue moins

- Lors du carénage et de l’entretien du navire, utiliser le Point propre du Port

- Utiliser de préférence des lubrifiants d’origine végétale et biodégradables

- Pour le carburant, utiliser les stations d’avitaillement ou une pompe manuelle pour éviter les pollutions et contacter les équipes portuaires immédiatement si cela arrive

Un savoir-vivre à bord :

- Réduire les emballages et les déchets ménagers : à trier puis à stocker pour les rapporter dans les points d’apport volontaire, présents dans tous les ports. Aujourd’hui, il existe également des sacs biodégradables, plus pratiques pour rassembler tous les déchets à composter.

- Utiliser les toilettes du port si vous êtes à quai ou équiper vos toilettes marines avec une cuve à eaux noires, à vidanger au Port.

- Pour laver la vaisselle, utiliser des produits d’origine végétale (en quantité minimale), avec une cuve à eaux grises à vidanger au port. Mieux : attendre d’être au port pour la faire.

- Pour la douche, il en existe aussi sur les ports. Après une baignade, il suffit de se rincer le corps et les cheveux une fois par jour, à l’eau douce. Mais pour ne pas vider vos réserves d’eau, il existe aussi des produits utilisables avec de l’eau de mer, avec engagement environnemental certifié. A utiliser en quantité modérée et au large exclusivement. Cela dit, le savon de Marseille est parfait, selon le Parc marin.

- Les protections solaires ? Bien qu'elles soient indispensables, étant donné la recrudescence des cancers de la peau, en période touristique et surtout estivale, elles sont problématiques. Je vais y revenir dans le second article de cette Newsletter.

- La pêche amateur ? Elle est permise pour votre usage exclusif, mais attention de respecter les tailles de captures minimales autorisées et de rester très raisonnable sur la quantité : seulement celle que vous pouvez manger.

- La pêche maritime de loisir est soumise aux dispositions réglementaires nationales françaises en ce qui concerne :

• La taille minimale des captures autorisées (document à télécharger sur le site : https://parcmarincotebleue.fr )

• Le marquage des captures par l’ablation de la partie inférieure de la nageoire caudale

• Les caractéristiques et conditions d’emploi des engins de pêche

• Les modes et procédés ainsi que les zones, périodes, interdictions et arrêtés de pêche spécifiques pour certaines espèces

• Pour la pêche sportive, il est recommandé d’utiliser des hameçons qui permettent aux poissons de survivre et d’être rejetés après leur prise, pratique appelée no kill. (Je n’ose pas trop la commenter cette pratique, puisque je mange du poisson avec plaisir, mais …)

Engins de pêche autorisés en bateau :

• Des lignes gréées, sous condition que l’ensemble des lignes soit équipé au maximum de 12 hameçons

• 2 palangres munies chacune de 30 hameçons maximum

• 2 casiers,

• 1 foëne (trident)

• 1 épuisette ou « salabre »

• 1 grapette à dents

• 3 moulinets électriques d’une puissance de 800 watts maximum

Pendant vos sorties en mer, il est indispensable et prudent de respecter le travail des pêcheurs et leurs zones de pêche, en passant à plus de 150m de tout engin : officiellement, un filet est repérable entre deux balises, l’une noire, l’autre rouge mais comme ce n’est pas toujours le cas, une bonne observation de la mer et de votre cap s’impose : cela permet également d’éviter les casiers ou les filets des braconniers, mal signalés, évidemment.

Rappel : il est interdit d’amarrer son bateau à une balise de pêche.

Un grand merci à Marie Monin Bravo  pour son engagement passionné et ses qualités remarquables de vulgarisation scientifique ! Revenez nous voir aussi souvent que vous le pourrez, car nous avons tous beaucoup apprécié votre exposé très documenté et votre disponibilité souriante, malgré vos nombreuses obligations. Et un merci, plus personnel, pour toutes les précisions que vous m’avez fournies pour cet éditorial.

En été, au soleil tu peux enfin te dorer …

Avec quels produits solaires, pour soi et pour l’environnement marin ?

Des produits solaires refont leur apparition sur les plages… en bien et en mal ! Cela peut sembler mieux pour notre peau, mais quelles sont les conséquences de leur utilisation sur l’environnement et même, pour notre santé ?

En effet, c’est, chaque année, près de 14 000 tonnes de produits solaires qui finissent dans les mers. Après 20 minutes, 25% de la crème solaire étalée sur le corps est déjà diluée dans la mer, et ce n’est même pas le cas pour l’huile solaire, qui reste en surface, comme nous pouvons le constater à la fin des vacances !

Pourtant, une protection solaire est vivement conseillée par tous les dermatologues car elle constitue une défense contre le développement des cancers de la peau, en forte augmentation, puisqu’il a plus que triplé depuis 1990. Les carcinomes représentent 90% des cas et ils peuvent être soignés s’ils sont diagnostiqués rapidement, mais les mélanomes présentent un gros risque de métastases.

• Être en contact avec les rayons ultraviolets (UV) est le facteur de risque le plus important du cancer de la peau, le soleil étant la source principale de rayons UV : en mer (ou en montagne) la réverbération augmente encore les effets nocifs de ces rayons.

Les rayons UVA sont plus longs que les rayons UVB donc ils pénètrent plus profondément dans la peau, jusqu’au derme, causant des dommages sur le long terme, tels que l’apparition de signes de vieillissement prématuré (rides, ridules, perte d’éclat, taches, etc.).

Ce sont surtout des UVA que les « voileux » doivent se prémunir, car :

• ils composent 95 % des rayons UV émis par le soleil

• ils ont 30 à 50 fois plus d’incidences négatives que les rayons UVB

• ils sont forts et constants toute l’année, même en hiver

• ils pénètrent les nuages et le verre donc la plupart de nos vêtements

• ils atteignent le niveau dermique, où ils endommagent la synthèse du collagène et de l’élastine

Les rayons UVB sont plus courts. Ils affectent principalement les couches externes de la peau, causant des coups de soleil, mais ils contribuent au développement du cancer de la peau.

• ils composent 5 % des rayons UV émis par le soleil

• leur intensité dépend de l’heure de la journée, de la saison et de la localisation géographique

• ils ne peuvent pas pénétrer le verre

• ils atteignent seulement l’épiderme (couche superficielle de la peau)

• Ils réduisent pourtant votre « capital soleil ».

Bon à savoir : il existe aussi des rayons UVC, mais ceux-ci sont bloqués par la couche d’ozone de la Terre. Mais malheureusement, celle-ci diminue...

Donc, en utilisant un produit solaire à large spectre tous les jours et plusieurs fois, quelle que soit la météo, vous pouvez protéger votre peau à la fois des rayons UVA et UVB, en réduisant ainsi le risque de coups de soleil, de vieillissement prématuré et de cancer de la peau.

L’INCA précise que 17 922 nouveaux cas de mélanomes cutanés ont été recensés en 2023 en France métropolitaine et que 1 920 décès liés à ces cancers ont été observés en 2021. Les mélanomes surviennent souvent après 50 ans, mais ils affectent de plus en plus les jeunes adultes. Le principal moyen de prévention des cancers de la peau reste encore et toujours de se protéger du soleil en ne s’y exposant qu’à des heures où les rayons solaires sont les plus faibles, surtout en été, toujours avec une protection solaire ou le port de vêtements ne laissant pas passer les UV. Pour vos promenades à pied (sans vent), il existe même des ombrelles/parapluies . Pensez aussi à protéger vos yeux avec de larges lunettes de soleil, assez enveloppantes, et pour la mer, c'est facile à  retenir : En mer, les verres verts sont recommandés.

A contrario de nos croyances : porter du blanc en été a toujours été considéré comme un bon moyen de se protéger des UV mais ce n’est pas vrai : en fait, le bleu « touareg » protège beaucoup mieux et on peut d’ailleurs remarquer que c’est souvent la couleur des tauds* ou des biminis*, sur les voiliers. Les couleurs sombres protègent plus des UV mais comme elles absorbent plus de chaleur : c’est sans doute ce qui nous fait préférer les plus claires…

* un taud est une housse de protection ; un bimini est un auvent.

Alors, quel type de vêtements est le meilleur pour la protection UV ?

Attention à la matière : Les vêtements larges, à tissage serré ou épais offrent une protection plus efficace que les vêtements légers et près du corps. Certains vêtements traditionnels du prêt-à-porter peuvent tout à fait protéger des rayons UV, comme un jean noir, par exemple.

Hélas… Des tissus synthétiques comme le polyester, offrent une meilleure protection que les tissus entièrement naturels comme le coton (dont, par ailleurs, la production est gourmande en eau). Donc, si on est très exigeant (comme tous les membres de Carry Voile) que faire pour relier au mieux le confort, la protection, l’écologie... tout en restant élégant ? Eh bien, le mieux c’est de porter du lin… mais… mélangé à du polyester ! Hélas encore, on ne peut pas tout avoir. Le polyester vient de la pétrochimie, certes, mais le lin (production peu gourmande en eau et en soleil) est cultivé dans le Nord de la France, le plus grand producteur en Europe…

Pour l’esthétique, je trouve que les champs de fleurs bleues sont moins désastreux pour l’Environnement et bien plus esthétiques que les champs de betteraves. Oui, je sais, cette réflexion est bien superficielle et superflue. Mais c'est mon côté artiste  ! :)

Le phototype et la couleur de la peau

Plusieurs phototypes ont été identifiés, suivant la couleur de la peau et la couleur des cheveux. Ces phototypes reflètent notre sensibilité aux rayons UV. Vous l’avez déjà remarqué parmi vos proches, plus le phototype est clair, plus les risques de coups de soleil augmentent. Le risque de développer un cancer de la peau est donc plus élevé. Attention toutefois : même les peaux les plus noires peuvent souffrir de coups de soleil, aussi douloureux que dangereux !

Les taches de rousseur et les grains de beauté

La présence de taches de rousseur en grand nombre est considérée également comme un facteur de risque individuel. De même, le nombre de grains de beauté est associé au risque de développer un mélanome, surtout s’ils sont atypiques ou qu’ils le deviennent (la présence d’un poil sur ce grain de beauté est rassurante).

D’autres facteurs de risque individuels

En dehors des principaux facteurs de risque précédemment mentionnés, d’autres paramètres peuvent accroître le risque de développer un cancer de la peau :

• Certaines maladies rares affectant la peau telles que l’albinisme oculocutané, plus connu sous le nom de « maladie des enfants de la lune »

• Les antécédents familiaux de cancer cutané

• L’exposition au soleil durant l’enfance et les coups de soleil répétés à ce stade de la vie

• L’affaiblissement du système immunitaire lié à la prise d’un traitement immunosuppresseur ou à des infections, des maladies telles que le VIH, les leucémies ou des cancers

Mais quels sont les impacts de l’utilisation de ces produits solaires sur l’Environnement ?

D’après une étude menée par The National Center for Biotechnology Information*, l’utilisation de produits solaires ou de produits de soin augmente chaque année dans le monde entier, atteignant ainsi des niveaux inattendus, avec des conséquences importantes sur la contamination de l’environnement. La libération de tous ces produits est également liée à l’augmentation exponentielle de la fréquentation touristique dans les zones côtières marines. (d'où la création d'un néologisme : le surtourisme)

* Centre d’information sur la biotechnologie, if you prefer in french :)

Les filtres chimiques des solaires sont très polluants, que ce soit en termes de production, mais aussi quand ils se répandant dans l’environnement, car ils ne sont pas biodégradables. Ils entravent la photosynthèse, vitale pour les organismes aquatiques (surtout les huiles solaires) en bloquant les rayons du soleil : ce qui favorise également la prolifération des virus nuisibles.

Alors comment se protéger du soleil, tout en respectant l’environnement ?

C’est encore une histoire pénible de serpent qui se mord la queue car les produits solaires impactent de plus en plus l’environnement, mais aussi notre peau !

Pour choisir un produit solaire respectueux de notre peau ET de l’environnement, il est donc indispensable, là aussi, de bien regarder sa composition. Les crèmes ou les huiles solaires à base de oxybenzone, les éthers de glycol, le parabène et certains filtres UV sont des perturbateurs endocriniens avérés, ils sont donc fortement déconseillés, aujourd’hui seulement... Ces produits chimiques ont probablement déjà eu, et ils peuvent encore, avoir des répercussions sur votre santé tout comme pour l’écosystème des fonds marin.

Il nous est donc conseillé de nous tourner vers des produits solaires biologiques. Des sites comme Haereticus peuvent vous aider à trouver ces produits solaires, à la fois respectueux de l’environnement et certifiés “Protect Land + Sea”. Ces sites possèdent également une liste « HEL List » qui vous permet d’identifier les produits chimiques présents dans les produits solaires et produits de soin qui se répandent dans un certain nombre d’écosystèmes aquatiques et marins avec différents aspects néfastes sur leur existence.

Et sur les récifs coralliens, quel est l’impact des produits solaires ?

C’est le réchauffement climatique qui a causé le blanchissement progressif des coraux mais aussi un grand nombre de pollutions d’origine humaine, appellé : pression anthropique. Le tourisme en fait partie. Il a également un impact important sur tout l’environnement des fonds marins. Les baies de « Maya Bay » et la Grande Barrière de Corail, sont victimes de leur succès auprès des touristes : chaque année, près de 35 millions de tourismes se rendent en Thaïlande pour visiter la Maya Bay. Des touristes qui participent à la dégradation des récifs coralliens en perturbant l’écosystème parce qu’ils touchent ou ramassent les coraux et parce que leurs bateaux, leurs activités de loisirs, ainsi que leurs produits solaires ou de soin participent aussi à la corrosion du corail. En Australie, chaque année, c’est plus de 2 millions de touristes : au cours des trente dernières années, la Barrière de Corail a perdu la moitié de sa surface, tuant en masse toutes les espèces vivant dans ce récif : son écosystème.

Environ 90% des coraux sont touchés par le blanchissement et un quart des coraux sont morts ou ont subi des dégâts considérables. Aujourd’hui, deux tiers des coraux restants sont gravement menacés et les scientifiques estiment qu’au total 20% des récifs coralliens ont déjà été détruits définitivement ces dix dernières années.

Quelles actions pour protéger l’écosystème de ces coraux ?

Pour préserver l’environnement, grâce à une bonne communication avec leurs touristes, certains pays n’hésitent plus à interdire les produits solaires. Depuis 2021, pour préserver l’écosystème et éviter le blanchissement des coraux, qui sont vitaux au bon fonctionnement de la biodiversité de ses baies, la Thaïlande a établi un décret interdisant totalement l’utilisation des produits solaires dans ses baies naturelles. En effet, il est prouvé qu'ils impactent fortement les récifs coralliens car il a été constaté, en laboratoire, que les substances chimiques qu’ils contiennent s’attaquent aux coraux et perturbent leur reproduction et leurs cycles de croissance, conduisant ainsi à leur blanchissement. Mais les produits solaires ne sont pas la seule cause de ce blanchissement des coraux. Autre exemple : l’augmentation des émissions de carbone dans l’atmosphère provoquées par ce « surtourisme » est également responsable de l’acidification des océans. Les conditions de vie des coraux sont modifiées et causent en partie leur disparition.

Synthèse et conclusion :

De nos jours il est indispensable de se protéger du soleil, même si vous ne l’avez pas toujours fait. Particulièrement pour les sportifs et tous les pratiquants de la Voile.

Mais il existe beaucoup d’alternatives pour se protéger. En priorité, en banissant toutes les huiles solaires, particulièrement nuisibles à l’environnement puisque l’huile ne se dilue pas dans l’eau et reste en surface. Mieux informés, vous pourrez privilégier les crèmes solaires bio avec des filtres d’origine minérale, contrôlées et certifiées, bien sûr. Elles seront plus respectueuses de votre peau, surtout celle des enfants, tout en contribuant à la protection de l’environnement. Aujourd’hui et sous la pression du choix des consommateurs, des marques très connues en proposent : vous pouvez même les trouver dans les supermarchés, valorisées par des publicités élogieuses, et si la préservation de l'environnement devient l'argument publicitaire majeur pour assurer des ventes, la cause est  (presque) gagnée ! :)

Notre pouvoir d’achat est aussi une forme de pouvoir politique, à bien utiliser : la quantité de produits vendue rendra ces produits dominants donc moins chers !

A noter, sans aucun profit financier : il m’a été conseillé, par deux membres du Parc marin lors du Forum sécurité de Carry-le-Rouet du 24 mai 2025, sur le port, d’utiliser un Produit solaire minéral SPF 50 en stick : de marque Comme Avant. Si ça vous intéresse : www.comme-avant.bio/?reel-id=50198 (Comme Avant est une marque née et fabriquée aux Pennes Mirabeau, près de Marseille = peu de transport polluant. Donc à tester ?)

Certes, on ne peut arrêter l’évolution de notre planète ni nous sentir responsables de la disparition des dinosaures. Mais il ne nous sera possible de diminuer la pression anthropique sur l’environnement que si chacun de nous y apporte sa contribution…

Le fameux effet papillon, pour ceux qui suivent notre Newsletter !      Yveline

Des protégés du Port Roger Montagnac, de Carry-le Rouet : les Fous de Bassan

Comme je l’avais écrit dans une précédente Newsletter, un couple de Fous de Bassan a choisi de s’établir à Carry-le-Rouet, depuis des années maintenant. Il y a eu une descendance chaque année, à moins que le couple n’ait convaincu des amis de venir y résider aussi ? En tout cas, aujourd’hui, ils sont six, résidents officiels de la Panne 4, protégés par tous les membres de la Capitainerie et tous les locataires des pannes de ce port, qui vient d’être baptisé Roger Montagnac, en hommage à l’ancien maire de Carry-le-Rouet.

Mais notre skippeuse Loëtitia, dont le voilier est amarré au bout de la panne 3, nous a montré qu’un couple cherche à y faire son nid. Mettez-vous à leur place : un couple habite déjà la panne 4. Trop de promiscuité, même avec la famille, peut nuire à l’harmonie d’un jeune couple, non ? :)

Loëtitia a appelé les squatters de la panne 3, Albert et Albertine. Albertine est plus réservée mais Albert se laisse photographier sans difficulté et ce prénom semble lui convenir puisqu’il nous regarde, tranquillement, à trois mètres de nous à peine, quand Loëtitia s’adresse à lui. Il nous observe de ses grands yeux bleus superbes, bien droit sur ses pattes, près des petits branchages et morceaux de filets qu’il a collectés pour son nid, dans la laisse de mer. Mais Albertine est en approche et elle nous survole avant de repartir, dans un vol plein de grâce, au ras de l’eau… Et un autre Fou passe, en plané, avec un poisson dans le bec. Il a dû faire un de ces piqués prodigieux qui lui permet d’assommer ses proies.

Ces oiseaux de mer sont un vrai bonheur pour les contemplatifs de Carry Voile auxquels je m’associe volontiers !

Comme ces Fous de Bassan font aussi la fierté de la ville de Carry-le-Rouet, elle leur a attribué un panneau explicatif que vous pouvez lire sur la grille de la panne 4, si vous ne l’avez pas encore fait. Mais voici, en complément, le résultat de mes recherches personnelles, faites grâce aux sites eduscol et wikipedia.

Albert

Le Fou de Bassan (Morus bassanus)

Longueur : 85 - 100 cm

Envergure : 170 - 192 cm

Poids : 2.4 - 3.6 kg

Le mâle et la femelle sont identiques. Les Fous de Bassan sont aisément reconnaissables à leur plumage blanc, noir à l’extrémité de leurs ailes et jaunâtre sur leur tête. La coloration jaune de la tête est très marquée en période nuptiale, estompée ensuite. L’oisillon est gris-brun, avec du blanc à la base de sa queue. Il lui faudra quatre années pour qu'il acquière son plumage d’adulte.

Habitats et migrations

Le Fou de Bassan est un oiseau marin largement réparti dans l’Atlantique Nord. Sa population est estimée entre 1 500 000 et 1 800 000 individus qui se reproduisent dans 32 colonies disséminées sur les côtes américaines : golfe du Saint-Laurent, Terre-Neuve, au Groenland, en Islande ainsi qu’en Europe du Nord. Entre les périodes nuptiales, cette espèce pélagique* se disperse dans l’ensemble de l’Atlantique Nord jusque dans le golfe du Mexique et au large de l’Afrique de l’Ouest. (*espèces vivant en pleine mer)

Comme de nombreux oiseaux marins pélagiques, le Fou de Bassan n’est présent sur la terre ferme que pour se reproduire. Généralement, les premiers adultes reviennent sur les colonies fin janvier et le pic de ponte se situe à la fin du mois d’avril. L’incubation dure environ 45 jours et l’élevage des jeunes oisillons, 90 jours. Au départ du nid, ils sont indépendants.

Habituellement, les colonies, densément peuplées, s’établissent sur les îles et les côtes rocheuses sauvages, car elles sont à l’écart de toute source de dérangement. En France métropolitaine, l’espèce se reproduit uniquement dans la Réserve Naturelle Nationale des Sept-Iles dans les Côtes-d’Armor. Cet oiseau marin n’est qu’occasionnellement observé en mer Méditerranée, et particulièrement sur le territoire protégé du Parc national des Calanques.

Pourtant, et de manière très étonnante, un couple se reproduit chaque année dans le port de plaisance de Carry-le-Rouet, dans les Bouches-du-Rhône et il semble y être devenu plus sédentaire.

Comportement et habitudes

Le régime alimentaire des Fous de Bassan est essentiellement constitué de poissons. Leurs zones de pêche peuvent rassembler plusieurs dizaines d’oiseaux, voire des centaines.

Ils ont une technique de pêche et une solidarité étonnantes :

Après avoir repéré sa proie et pris une hauteur allant jusqu’à plus de dix mètres (ce chiffre diffère selon les sources), le Fou de Bassan plonge à pic à une vitesse qui peut atteindre 100 km/h, ce qui lui permet de profiter de l’onde de choc produite par ce piqué pour avaler le poisson étourdi, jusqu’à 20 mètres de profondeur (ce chiffre diffère également selon les sources). Mais… il peut aussi remonter le manger à la surface ou céder son poisson à un congénère plus âgé ou plus faible ! Ce n’est qu’une des observations qui remettent totalement en cause la notion de solidarité que les scientifiques ne croyaient pas possible dans le règne animal et exclusivement réservée aux êtres humains.  :)

Pressions écologiques et anthropiques*           (*venues des humains)

Le statut de conservation de l’espèce est actuellement jugé favorable en Europe, mais, par précaution, il reste sous protection nationale en France, où l’espèce se porte bien, malgré l’épisode de grippe aviaire de 2023. En effet, de nombreuses colonies de Fous de Bassan ont durement été touchées par cette grippe aviaire qui a décimé une majorité de poussins et d’adultes, surtout en Bretagne, où près de 30% de la colonie a été décimée.

Malheureusement, le Fou de Bassan est régulièrement victime de captures accidentelles lors de pêches professionnelles ou de plaisance et il arrive aussi qu’il s’emmêle dans les lignes ou ingère des hameçons : des oiseaux vivent avec des cordages ou un hameçon coincés dans le bec, ce qui perturbe gravement leur alimentation.

De plus, des pollutions aux hydrocarbures de type marée noire peuvent aussi impacter fortement la vie de ces oiseaux marins.

Manifestations Carry Voile déjà prévues pour septembre et octobre :

Samedi 6 septembre : Forum des Associations de la ville de Carry-le-Rouet, où un stand Carry Voile pourra vous renseigner et vous inscrire, si vous le souhaitez.

Samedi 13 septembre : Fête du Port où vous retrouverez des skippers et des équipiers de Carry Voile. Vous pourrez faire un baptême de mer sur l’un de nos voiliers.

Dimanche 5 octobre : Repas Paëlla auquel vous pourrez vous joindre, en vous inscrivant sur le site Carry Voile, quinze jours auparavant.

Vendredi 17 octobre à 18h : Soirée Formation les tactiques de course à la Voile

Samedi 18 octobre : Deuxième Challenge 2025 de Carry Voile !

Mes conseils culturels :

Je pourrais faire un peu ma fainéante, en ne vous rappelant que les expositions du mois dernier dans tous les musées (climatisés) que je vous ai proposés. Mais j'ai quand même envie de vous recommander la lecture du magazine Lire, mensuel de juin dont le titre est : La Mer Inspiratrice infinie. J’y ai trouvé des livres à relire ou des romans que je m’étais promis de lire un jour…

Alors imaginez… Un début d'après-midi trop chaud pour sortir, une méridienne avec d’épais coussins, une pénombre étudiée, de l’eau fraîche à portée de main = de belles lectures en perspective ! (oui, avec un chat, si vous voulez et s'il est d'accord)

Le quizz du mois dernier et ses réponses

1) Question pratique de Denis, pour le régatier :

Combien doit-on faire de tours de pénalité lorsque l'on a touché une bouée, en Régate ?

a) 1 tour (360°)

2) Devinette de Yveline pour les amateurs :

Elément fondamental d’un voilier, je peux pourtant représenter un grave danger pour tous les voileux, alors que je peux être un remède appréciable sur un cœur brisé. Un indice : comme c’était vraiment trop pour un seul mot, nous sommes homophones mais pas homographes, ne nous confondez pas ! La bôme et le beaume (même prononciation mais graphie différente)

Notre quizz de l’été :

1) Question de Joël : C’est l’été, nous sommes deux à bord du voilier Olé, et je suis à la barre. Nous avons 6 nœuds de vent et nous naviguons à 5 nœuds, quand j’entends mon équipier tomber à l’eau ! Que dois-je faire ?

2) Devinette de Yveline : Très décoratif autant qu’efficace pour que le bout d’une écoute ne s’effiloche pas et qu’il ait un peu plus de poids, je plais aux marins, aux moines et à Jeanpy. Qui suis-je ?

Sur ce, à vous tous, chers lecteurs, je souhaite un bel été. Bon vent et belle mer à tous ceux qui n’iront pas se réfugier loin des lieux touristiques, quelque part en pleine campagne, là-haut dans les montagnes ou sur une île déserte ! :)

Non, allons, soyons fous et prêts à partager notre Côte bleue à tous ceux qui n’ont pas la chance d’y vivre. Je leur souhaite d'un profiter un peu mais pas trop, à leur façon mais avec modération : dans le respect de ce paradis sur terre. :) A tous, à bientôt ! Amicalement, Yveline

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